Premières impressions de Dreadnought

Nous avons rencontré l’équipe de Yager Development à la Gamescom cette année pour une présentation de leur shooter spatial Dreadnought. Après avoir vu quelques vidéos du jeu précédemment nous étions assez impatients de le voir et d’y jouer. Pour notre réunion on nous a donné une brève présentation et un aperçu du jeu, puis nous avons pu jouer dans les deux modes de jeu disponibles actuellement Deathmatch par équipe et Elimination

Le jeu est un shooter spatial au sens traditionnel, mais tous les combats ne se déroulent pas l'espace; certains prennent place en sur des planètes exotiques, et les vaisseaux sont absolument énormes, mais ne manquent pas nécessairement de mobilité. Alors qu'il faut signaler qu’en général, les vaisseaux n’ont pas la vitesse effrénée des shooters traditionnels, le jeu offre des batailles épiques méthodiques et bien plus stratégiques qui donnent l’impression de se retrouver dans des scènes de Star Trek ou de Battlestar Galactica. Entrer et sortir du combat n’est pas toujours facile, de sorte que le positionnement, le timing et le travail d'équipe sont essentiels pour vous assurer que vous ne vous retrouvez pas dans le rôle de la victime d'une embuscade soudaine.

En termes de mécanismes le jeu dispose de 5 classes principales traditionnelles que sont tank, soigneur, soutien, dps et éclaireur, ayant chacune 3 sous-classes pour une spécialisation plus poussée. Cela n’est pas tout cependant, chaque navire est en mesure de personnaliser ses loadouts / capacités avant d'entrer dans le combat avec 4 capacités et 4 choix différents pour chacune, créant une somme de 256 d'options possibles par vaisseaux, et il y a plus d'une douzaine de vaisseaux disponibles. Non seulement les capacités changent les compétences que vous avez dans le jeu, mais elles peuvent aussi potentiellement changer l'apparence de votre vaisseau en fonction de la conception physique des nouveaux composants ; combiner cela avec des changements structurels cosmétiques, des peintures, des camouflages et des autocollants, et les joueurs ont vraiment la chance de rendre leurs vaisseaux uniques.

Pour notre essai qui nous avons d’abord participé à un Team Deathmatch avec l'un des plus grands vaisseaux dreadnought, lent et régulier, mais pourvu d’une immense puissance de feu et la capacité de bondir pour entrer ou sortir du combat en un clin d’œil. Les contrôles sont assez simples avec le déplacement classique avec les touches WASD, la barre d'espace pour faire descendre votre vaisseau et la touche shift pour le faire monter, donnant un mouvement complet à 360º. Pour le moment il n'y a pas de système de collision pour les grands vaisseaux de l'Armada et en cas de choc un bouclier apparaît et vous repousse légèrement.

La visée se fait avec la souris avec une perspective à la troisième personne perspective avec le bouton central de la souris qui ouvre une réticule où vous pouvez rapidement choisir de mettre de l'énergie dans votre puissance d'attaque, vos boucliers ou dans la vitesse ; équilibrer ces trois choses rapidement est primordial pour la survie. Dans une équipe de cinq avec un autre journaliste et 3 développeurs nous avons du affronter une autre équipe de cinq, la carte sur laquelle nous étions avait une zone rocheuse luxuriante où l'on pouvait se glisser lentement, dans les canyons, et puis essayer de surgir au dernier moment pour surprendre l’ennemi distrait. Le travail d'équipe est essentiel, en tant que classe tank nous étions généralement à l'avant pour essayer d’absorber la plupart des tirs pendant que les autres vaisseaux attaquaient, mais en travaillant de concert avec des vaisseaux de soutien qui ont la capacité d’améliorer vos attaques quand ils ciblent le même vaisseau ennemi avec leur énorme faisceau laser ; mais nous n'avons pas duré si longtemps pour être honnête, et une fois que nous avons été détruits nous sommes restés hors combat jusqu'à la fin du match.

Le deuxième match était en mode Elimination, qui fonctionne de façon similaire que Team Deathmatch en ce que c’est la première équipe à détruire tous les vaisseaux amiraux de l'ennemi ; cependant, lorsque votre vaisseau est détruit vous ressuscitez dans un petit vaisseau rapide qui n'a pas tout à fait la même puissance de dégâts, mais a les mêmes compétences que votre vaisseau amiral. Mourrez à nouveau et vous restez dans le même vaisseau, seulement un peu plus faible, une troisième mort vous met dans un plus petit chasseur qui est vraiment très rapide et difficile à cibler quand il est sur vous, mais si vous arriver à le toucher il est assez vite détruit ; cependant un escadron de ces petits vaisseaux est assez redoutable.

Le mode Elimination se joue en trois manches et cette fois nous avons décidé d'essayer un vaisseau éclaireur avec quelques missiles à tête chercheuse et une capacité "Blink" qui permet au vaisseau de rapidement disparaître et avancer à travers l'espace-temps, apparaissant un peu loin, idéal pour se déplacer à travers l'énorme station spatiale où nous nous battions. Alternativement, nous avions une capacité qui consistait en une manœuvre un assez rapide qui nous permettait de nous retourner à 180º pour nous retrouver dans le sens inverse ; étant donné le mouvement lent des vaisseaux, il faut un certain temps pour se retourner, donc cette capacité combinée avec notre capacité Blink nous a permis de nous placer devant les vaisseaux, de faire un 180 derrière eux et les attaquer par derrière.

Pour notre deuxième partie, mon vaisseau amiral était le dernier qui restait, toujours mon éclaireur, et je devais affronter un développeur dans un vaisseau similaire, mais mes compétences de vol expertes combinées avec mes choix de capacités m'ont vraiment permis de tirer mon épingle du jeu dans le duel final où nous avons foncé en slalomant entre les structures et en essayant de déjouer les plans de l’adversaire. Finalement, j’ai réussi à être le vainqueur et avec l'explosion finale, j’ai entendu les acclamations et les félicitations de mes autres coéquipiers, c’était assez génial.

 

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Le jeu est toujours en phase de tests internes et l’Alpha aura lieu bientôt et la bêta fermée est prévue début 2016, et les joueurs peuvent déjà s’y inscrire. Principalement développé pour PC, le jeu prendra en charge le clavier et la souris ainsi que les Joypad, mais pas de joystick et l’implémentation d’un système vocal interne est encore en débat. Le jeu vaut la peine d’être essayé, le mode Elimination était très amusant, et avec le large éventail de vaisseaux et de capacités c’est certainement un jeu qui plaira aux fans du genre.





 

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